Quinoa

Une petite graine au grand potentiel.

Originaire des hauts plateaux de l’Amérique du Sud, le Quinoa est une plante sacrée et cultivée depuis 5’000 ans.

De la famille des chénopodacée, le quinoa (Chenopodium quinoa) est une espèce de plante herbacée. C’est n’est pas une céréale, car ce n’est pas une grtqaminée (herbe). Le quinoa est phylogénétiquement plus proche des espèces telles que la  betterave, l’épinard ou l’amarante.

Elle est apparue en Europe dans les années 70. Non panifiable et amer, elle ne correspondait pas au besoin des conquistardors.

Le Quinoa est une graine qui ne contient pas de gluten, cela en fait un atout pour les personnes soliaques, ou intolérante au gluten. Elle est riche en protéine et possède des qualités gustative réelle.

Il se cuisine facilement autant dans des plats salés, que sucrés. Il peut être préparé en base puis apprêté dans une deuxième temps.

 

N’hésitez pas à consulter nos recettes

Quinoa Cru

Fiche Technique

(extrait de Base de données suisse des valeurs nutritives )

Valeur pour 100 gr 

Calories 3768 kcal
Protéines 14,8 g
Glucides 62,4 g
Lipides 5 g

Acides gras saturés 0,5 g
Acides gras mono-insaturés 1,3 g
Acides gras poly-insaturés 2,6 g

Fibres alimentaires 6,6 gr

Cholestérol 0 mg

Minéraux

Potassium 800 mg
Sodium 9,6 mg
Chlore 110 mg
Calcium 80 mg
Magnésium 280 mg
Phosphore 220 mg
Fer 8 mg
Zinc 2,5 mg

Vitamines

Vitamine B1 0,41 mg
Vitamine B2 0,32 mg
Vitamine B6 0,42 mg
Vitamine C 0,5 mg

L’histoire de nos débuts avec la culture du Quinoa :

Printemps 2017 : Nous nous apprêtons à semer 5 hectars de Quinoa

Notre expérience se résumait aux 30 ares semés au printemps 2016. Expérience qui a relativement bien fonctionné. Tout enthousiaste, nous décidons de passer à la vitesse supérieure.

15 avril 2017 :  Nous voici devant notre nouvelle parcelle.  Le sol a été préparé ces dernières semaines avec un grattage léger afin d’éviter tout herbicide. Le semoir est plein, nous avons quelque peu bidouillé les descentes de grains afin de gérer l’écartement du semi et sa densité.

Réussite totale… bref, “chaque erreur est un nouveau style”... Un “léger” questionnement sur la levée de nos graines se fait sentir. Le sol, par le grattage, a été déstructuré sur plusieurs centimètres de profondeur. Nous craignons que la capillarité ne se fasse pas correctement au vu de la sécheresse qui perdure et le champs qui reste nu.

Nous n’avons pas grande idée de comment les graines vont pouvoir germer au vu de la densité de semi.

Il faut avoir le cœur ouvert et bien accroché pour vivre les stress liés aux aléas des cultures.

15 avril : semis de la culture

15 avril : semis de la culture

Sortira ?, Sortira pas ?!?

Il faut avoir le cœur ouvert et bien accroché pour vivre les stress liés aux aléas des cultures.

Lors de notre “tour des champs” hebdomadaire, nous scrutons la parcelle avec impatience…. La vie une fois de plus jaillit. C’est fort. C’est “ouf “…

La nature de nos champs

Nous observons par la pousse du quinoa un phénomène qui nous est connu, mais qui, là, se marque spécialement ! La profondeur de nos terres.

Là où se trouvent des roches affleurantes, le quinoa n’a que peu poussé et nous voyons des différences notoires dans les hauteurs des plantes. C’est bluffant, dans tous les cas, marqué.

 

23 juin roche affleurante

23 juin plus de profondeur de terre

Sans pesticides de toutes sortes, il est clair que la nature vit. Nous avions déjà constaté en 2016 que le quinoa est quelque peu apprécié des pucerons. Qui dit pucerons dit coccinelles.

Les semaines, mois passent. Vent, tempête, pluie, sécheresse, le quinoa traverse toutes ces phases sans trop souffrir. Ce sont plutôt nos nerfs qui en prennent un coup. Va-t-il maturer ? Résistera-t-il au vent ? Est-il mûr ? Notre confiance en la vie reprend toujours le dessus. La nature donne toujours le meilleur d’elle-même. Cela va aller. En parallèle les machines pour le tri sont arrivées. Nous pouvons les expérimenter. Le reste de la récolte 2016 peut être trié.

Histoire de machines

Arrivée du « Marot »

C’est un grand moment de joie et de soulagement. Ça fonctionne, c’est merveilleux. Le pari en valait le coup. Nous réalisons que nos rêves prennent corps. Nous voyons apparaitre devant nous des caisses, remplies de petit sachets, étiquetés au nom des Graines de l’Ami Luron. Reste à savoir si nous allons pouvoir récolter cette année.

Les tiges sont encore vertes, l’automne est en route, il faut de plus en plus de temps pour que le produit sèche. Pas possible de passer une batteuse dans ces conditions. Et c’est sans compter que la parcelle devrait déjà être resemée avec la nouvelle culture afin de respecter le plan d’assolement et de rotation culturale. En bref nouveau stress. Les jours passent, pas de créneau de battage possible. Dans l’autre sens, nos premiers kilos de Quinoa se vendent bien. Juste du bonheur.

« Marot »  Tieur mécanique – rotatif

Le temps de la récolte

Le long Champ… un coin de paradis

Puis l’été indien est arrivé. Le quinoa est prêt, une fenêtre magique s’ouvre, nous sommes le 14 octobre. Les conditions sont idéales. Après quelque réglages le champs est avalé.

La moissonneuse batteuse

Quinoa sur pied au champs

A la sortie de la batteuse

Arrivée au centre de tri

Une course contre la montre se met en place…..il s’agit de trier le vert et mettre à sécher doucement les grains dans les 24 à 36 heures, faute de quoi la moisissure risque de s’y mettre, et la récolte serait détruite. Nous sommes dans les starting block : passer le tout dans le Marot avant de mettre à sécher les grains en ayant déjà éliminé les plus gros déchets.

C’est le chant aux lèvres, le cœur joyeux, les courbatures mesurables à l’aune de ces derniers mois de travail, que nous pouvons vous annoncer :

La nouvelle récolte est là….