Je pense qu’après toutes ces années, je peux enfin mettre un nom sur ce que je fais.
Je propose de la structuration psychocorporelle (SPC).
Dans ce domaine, mes outils sont multiples; ils ont un trait commun cependant, ils créent du lien entre le corps et l’esprit.
Lors d’un soin …
C’est toujours une aventure faite de découvertes et un partenariat. La base du travail est déclenchée par l’interaction entre les partenaires, chacun est proactif. Récit, mise en mouvement, massage, équilibration énergétique, peinture, modelage, tous les médians sont bienvenus afin de contacter puis transformer les mémoires corporelles invalidantes.
Mon travail s’appuie …
Sur le mouvement, expression de la Vie. La Vie se manifestant au travers des mouvements, c’est là qu’intervient la SPC. Elle propose autant des grilles de lecture que des actions. Elle se préoccupe de tous les étages. Avoir un corps et un esprit, le fréquenter, l’habiter pleinement ou que partiellement. Mettre en jeux les différents étages en les vivant, les éprouvant, les ressentant, les nommant, les analysant, en les réinventant, tout en produisant du récit. Plusieurs moments alternent, observer, ressentir, expérimenter, prendre du recul, réorganiser, nommer sont autant d’étapes indispensables à un travail de fond.
Infos pratiques
Qui : Geneviève Lb Robert
Quand : Du lundi au samedi sur rendez vous
Où : Centre Samekh, rue des Prélêts 22a, 2206 Les Geneveys-sur-Coffrane
Comment : 032 857 11 25
Prix moyen et usuel entre
CHF 120.00 et CHF 150.00 /heure
Les prix peuvent varier en fonction de vos possibilités et ressources
Pour les personnes à bas revenus, venez discuter. La fourchette de prix commence à CHF 60.00
Durée des séances : de 60 à 90 minutes
« En édifiant son corps, le bébé s’identifie, se relie, mémorise, devient un soi-même.
Si nous pouvions nous souvenir des mois qui ont précédé et suivi notre naissance, l’intrication corps-psyché nous apparaîtrait comme une évidence. »
B. Lesage In Jalons pour une pratique psychocorporelle
Envie d’en savoir un peu plus ? Quelques mots sur la notion de « Mémoires »
Mémoire :
Racine indo-européenne : (s)mer- « préoccupation », » souvenir ».
La question n’est pas tant l’idée du souvenir, mais bien de quels souvenirs ! Cela met en jeux les différentes strates de construction de la psyché ainsi que la façon dont elles se sont organisées. Lorsque l’on touche au corps, on touche aux mémoires. Dès que l’on touche aux mémoires, la question de la conscience est interrogée ainsi que la manière de penser.
Nous nous racontons des histoires
C’est aussi vieux que le monde. Les histoires sont omniprésentes dans nos vies. Certaines se sont tellement répandues que nous oublions que ce sont des histoires. Elles façonnent notre réalité. Elles deviennent notre réalité. Elles sont autant le berceau de multiples quiproquos, d’embrouilles de vie que le terreau pur que l’énergie des archétypes et des récits initiatiques nous emportent.
Les histoires sont des productions humaines. Elles ont pour fonction de créer du lien; Lien entre les différents étages du mental, des basses couches aux couches les plus conscientes et le corps. Elles produisent de la mémoire. La question est : est-ce que cela produit de la mémoire existentielle, ou essentielle ?
Il était une fois ….
Jonny Lindner
Le Rire panique de Roland Topor, fondateur avec Jodo et Arrabal du groupe Panique.
Espaces :
La psyché….
Jodo : « le théâtre n’a jamais lieu au théâtre dans la mesure même où le théâtre se donne précisément comme notre grand hors scène ignoré à chaque instant de nous même : comme une mise à nu de l’être contre toutes les apparences proverbialement trompeuses.
L’écoute au travers des récits
Le récit est précisément l’endroit où l’on se présente, où l’on se rencontre. Le récit ne ment jamais et pourtant il ne raconte pas toujours les faits concrets. Il est le reflet de la capacité de l’être à se rencontrer, de découvrir dans les morceaux choisis ce qui se protège et s’enferme dans des croyances, de ce qui permet de se dépasser et de se construire.
Le récit porté par le corps
L’organisme va s’exprimer en marge du récit et je suis toujours à l’affut des signes issu du langage corporel, marques non verbales, complément indispensable au décodage du récit. Le corps, contrairement au récit, est sans équivoque.
Le corps...
partenaire indéfectible. Dans le théâtre de la guérison, Jodo m’a permis de mettre du sens à mon travail. Il subdivise l’espace en actes poétiques, théâtraux, oniriques, magiques et psychomagiques. Un enchantement.
Langage corporel, douleurs, symptômes, blocages, réflexes, tous ces messages sont traités grâce à des outils comme : l’expression primitive, l’eutonie, les percussions corporelles, les touchers respiratoires, structurants, énergétiques, les mobilisation actives et passives…. Mes formations en chaînage musculaire, ostéopathie fluidique, énergétique chinoise, structuration psycho-corporelle sont des supports à ma créativité thérapeutique.
Les basses couches de la psyché
considèrent toutes choses, y compris l’humain d’en face, comme des commodités, ne leur accordant de la valeur que si elles peuvent en tirer profit. Ces strates sont intimement liées au cerveau reptilien qui repose sur l’instinct primaire et a pour but premier d’assurer la survie. Cette zone du cerveau va réguler des fonctions automatiques tel que respiration, rythme cardiaque, température…. c’est aussi dans cette zone que se trouve l’origine des mécanismes de protection : fuite, attaque, figement, qui sont propres à tous les mammifères. C’est dans les basses couches de la psyché que résident les mémoires existentielles, particulièrement celles qui sont en lien avec des traumatismes.
Les hautes couches de la psyché
permettent une prise de recul. Les humains font partie intégrante du système ou de la création. Elles donnent accès aux fonctions du néocortex qui est configuré de manière à percevoir la joie, la créativité et l’innovation. Dans cette vision, la création est le résultat d’un maillage de vie nous reliant tous. Aujourd’hui ces strates font partie de ce qui appartient à la métaphysique et elles prennent un nouvel essor dans l’émergence des mouvements néo-chamaniques.
Par contre cette lecture du monde est vieille comme le monde et se préoccupe autant des espaces intérieurs qu’extérieurs.
Les basses et hautes couches de la psyché sont, chez la plupart des gens, en grands conflits. Le cerveau va traiter des informations en tant que matière physique « hardware », avant de s’appuyer sur des systèmes de croyances issues elles de « logiciels ou applications » « software ».
Les Mémoires existentielles
reposent sur la notion de survie. La créature, l’humain, l’égo, les termes sont nombreux lorsqu’il s’agit de définir l’être incarné. Tout le monde a, à un moment ou l’autre, perçu le monde comme effrayant, dangereux, où les manques sont nombreux et la peur dirigée par l’instinct de survie, issu des basses couches de l’esprit toujours prêt à se battre ou à fuir.
Le monde vu par les basses couches de l’esprit est rempli de monstres, le cerveau reptilien cherche des explications, souvent magiques et/ou religieuses aux phénomènes. Cela a généré depuis des temps immémoriaux des croyances et mémoires, individuelles, familliales, collectives, filtres qui vont influencer la manière de percevoir et décoder les monde.
Les basses couches de la psyché sont remplies d’habitudes et de programmes invalidants
Les hautes couches de la psyché
Gerd Altmann
Les Mémoires essentielles
reposent sur l’idée, tout aussi ancienne que les croyances issues du cerveau reptilien, que nous faisons partie d’un filet ou toutes les « créatures » sont reliées en un vaste champs d’informations et d’énergie.
Le monde vu par les hautes couches de l’esprit est un espace fini, infini dans lequel tout est connecté, interdépendant dans des liens symbiotiques. Les modes de « croyances » se sont transformés. C’est davantage l’idée de circuits de conscience qui apparait. La notion binaire attaquer-fuir a évolué vers le « ensemble », car de toute façon complétement lié à l’Autre.
Dans les hautes couches de l’esprit, seules les connexions existent.
Le travail en structuration psycho-corporelle
est de démasquer tout ce qui tend à des croyances limitantes et de permettre à la personne de sentir l’impact des activations suscitées. Puis, par une mise en perspectives par les hautes couches de l’esprit, les internaliser comme faisant partie du système. Puis laisser le corps les extraire et les réguler petit à petit dans le système qui va, de ce fait, désinstaller les software des systèmes bas qui sont remplacés par de nouveaux programmes reposant sur les circuits de conscience.